En fait, je me rends compte que ce qui m’embête le plus, c’est, si je pars, que mes enfants n’auront plus la maison dans laquelle ils ont grandi. Leur maison...vu que je suis locataire.
Ils perdront ce point de repère, ce nid.
Vu ma maladie, je n’ai pas eu accès au crédit et donc, je suis condamnée à être locataire.
Que deviendront nos meubles, nos livres, nos souvenirs…. ? Finiront-ils au garde meuble ? Dans une brocante ?
Notre maison accueillera une autre famille qui construira, à son tour, son histoire.
La double peine. Le mot est bien choisi. Il exprime bien ce que nous ressentons, nous, malades, même si nous sommes en rémission.