Bien sûr, il y a les grands auteurs et leurs grands textes. Ceux qu'on a lu et relu avec délectation, dans des élans romantiques, dans ces moments où l'on veut encore plus donner du sens à sa vie....en essayant de côtoyer la mort.
On se délecte alors des emphases, des grands sentiments ; on frémit presque parce que l'on côtoie les affres des grandes interrogations métaphysiques....
On pense alors que la littérature nous fait vivre "comme en vrai" la mort.
Mais la littérature n'est pas la vie. Encore moins la mort.
On le sais quand la mort vient roder dans votre vie, là, tout près de vous.
On tente, pour s'apaiser de se replonger dans les grands textes, mais on les délaisse rapidement, tant ce que l'on vit est encore plus puissant que les plus grands des grands textes.
Rien ne vaut la vraie vie pour affronter la mort.