Un cancer comme une expérience à vivre.
Une plongée dans un monde parallèle, hors du temps, hors de la vie.
Un monde avec ses codes, ses règles, ses machine, ses outils, son vocabulaire, sa population, ses moeurs...
Avant, il y a eu la tuberculose et ses sanas. Aujourd'hui, il y a le cancer et ses oncopoles, sa chimio, ses radiothérapies et ses malades, blafards et chauves, qui déambulent dans les couloirs avec leur pied à perf.
Un cancer comme une expérience à vivre, métaphysique. Avec ses interrogations sur la vie, la mort, la souffrance. Y aurait on réfléchi autant s'il n' y avait pas eu la maladie ? J'en doute fort.
Un cancer comme une expérience, qui vaut tous les romans, toutes les études que l'on peut trouver sur le sujet. Rien ne vaut de vivre les choses pour les comprendre vraiment.
Un cancer comme une expérience, à une seule et unique condition : s'en sortir.