Non contente d'avoir un cancer, voilà que je dois me déplacer à présent avec des béquilles suite à une rupture du ménisque. Les festivités continuent !
Avec mes béquilles, c'est clair, je fais pitié.
Cependant, deux attitudes se font jour face à ce signe extérieur de souffrance...
- Il y a les personnes qui ne connaissent pas ma "grave "maladie. Ceux là, ont une attitude normale, en me demandant le pourquoi de ces béquilles, compatissants avec mon handicap. "Le ménisque, ce n'est pas grave, cela s'opère facilement...."
Une attitude normale, quoi...
Et puis, il y a les autres, ceux qui connaissent "mon combat contre la maladie", et qui, au vue de mes béquilles, ne semblent tout simplement pas les voir.
Ils me croisent, me disent bonjour, tout simplement, ne me demandant surtout pas de mes nouvelles...Bref, je leur fait peur.
Peur de quoi d'ailleurs ? Que je me répande en lamentations sur mon état de santé déplorable ? Ce n'est pas mon genre....
Peur que ma scoumoune ne s'attrape ? Peut être...